Puigdemont breaks with Sánchez: the Spanish government in jeopardy

upday.com 4 hours ago
Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemontlors d'une conférence de presse à Perpignan, après une réunion extraordinaire de la direction de son parti, Junts per Catalunya (JxCat), le 27 octobre 2025 dans le sud de la France Ed JONES

Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont a annoncé lundi la rupture de son accord avec les socialistes au pouvoir à Madrid. Cette décision menace directement la stabilité du gouvernement de Pedro Sánchez. "Nous ne sommes pas disposés à continuer d'aider un gouvernement qui n'aide pas la Catalogne", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Perpignan.

La direction de Junts per Catalunya (JxCat) a voté à l'unanimité cette rupture avec le parti socialiste. "C'est pourquoi la direction exécutive nationale a décidé de rompre son soutien au parti socialiste" et "de passer à l'opposition", a précisé Puigdemont. Le gouvernement de gauche n'avait pas encore officiellement réagi en début de soirée.

Menace sur la majorité parlementaire

L'indépendantiste n'a pas précisé si les sept députés de JxCat voteraient une éventuelle motion de censure aux côtés de la droite et de l'extręme-droite. Une telle alliance entraînerait automatiquement la chute de l'exécutif et la convocation d'élections anticipées. Les relations entre les deux partis s'étaient déjà fortement détériorées ces derniers mois.

L'accord entre JxCat et les socialistes, conclu en novembre 2023, était indispensable à la reconduction de Sánchez après les législatives de juillet 2023. Sans majorité absolue, la gauche avait besoin du soutien des indépendantistes catalans. Mais les griefs ont rapidement surgi, JxCat accusant les socialistes de ne pas tenir leurs promesses.

Les promesses non tenues

En échange de son soutien, JxCat avait obtenu l'engagement d'une loi d'amnistie pour ses dirigeants poursuivis après la tentative de sécession de 2017. Bien qu'une loi d'amnistie ait été votée en 2024, la justice refuse de l'appliquer à Puigdemont pour le délit de détournement de fonds. L'ancien président catalan vit toujours en exil en Belgique.

Le parti réclamait aussi que Madrid obtienne de Bruxelles que le catalan devienne langue officielle de l'UE. Malgré les demandes et pressions du gouvernement espagnol, cette revendication reste sans résultat. "Notre projet politique n'a pas pour vocation la stabilité de l'Espagne", a averti Puigdemont.

Consultation des militants

La décision de rupture sera soumise au vote des militants de JxCat entre mercredi 10h00 et jeudi 18h00. Adoptée à l'unanimité par la direction à Perpignan, cette décision devrait logiquement ętre ratifiée par la base. Si les membres confirment ce choix, le gouvernement espagnol perdra sa capacité à faire passer ses textes de loi.

Sans le soutien de JxCat, Sánchez "n'aura pas de budget, n'aura pas la capacité de gouverner", a prévenu Puigdemont. Le gouvernement "pourra occuper des fauteuils, mais il ne pourra pas gouverner", a-t-il ajouté en sommant les socialistes de "réfléchir". L'exécutif fonctionne déjà avec le budget de 2023, n'ayant pas réussi à en faire adopter un nouveau depuis deux ans.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

Read Entire Article