Pogacar dominates the time trial in Peyragudes and increases the gap.

upday.com 3 hours ago

« Je ne suis pas intouchable mais j'essaie de l'ętre » : Tadej Pogacar a encore renforcé sa domination sur le Tour de France en remportant le contre-la-montre de vendredi à l'altiport de Peyragudes. Le Slovène a pris 36 secondes supplémentaires à ses rivaux sur les 11 kilomètres de cette épreuve redoutable.

Jour après jour, la perspective d'une quatrième victoire finale du maillot jaune dans la Grande Boucle s'impose comme une évidence. Jeudi, il avait déjà fait un pas quasi décisif en collant plus de deux minutes à son rival Jonas Vingegaard à Hautacam.

Pogacar fait les bons choix

Vendredi, il a rajouté 36 secondes en à peine 11 kilomètres d'un contre-la-montre se terminant sur un mur tellement démoralisant qu'il ne fallait « absolument pas regarder en haut », comme l'a rappelé Lenny Martinez, 9e de l'étape et meilleur Français. Pogacar lui-męme a assuré qu'il avait failli « exploser » dans cet interminable bout-droit, mais au final il compte désormais 4 minutes et 7 secondes d'avance sur Vingegaard après seulement 13 étapes.

« Je suis super content. Ce chrono était un gros point d'interrogation pour moi. Je voulais que tout soit parfait », a déclaré le Slovène qui, contrairement à ses rivaux, avait opté pour un vélo de route classique mais allégé au maximum. Sans porte-bidon, sans guidoline et sans aucune décoration pour s'approcher le plus possible du poids limite réglementaire de 6,8 kg.

Stratégie simple et efficace

« On avait fait les calculs et ça revenait à peu près au męme, alors j'ai choisi le confort, c'était le bon choix », a-t-il expliqué. Sachant que « la stratégie était simple, y aller à fond du début à la fin », le maillot jaune avait aussi décidé de faire sans oreillette.

Il s'est fié à son instinct et aux temps affichés lors des deux points intermédiaires, où il a pu constater qu'il était « dans le bon rythme ». Il les a tous passés en tęte, confirmant sa supériorité sur ses adversaires.

Vingegaard refuse d'abandonner

Jonas Vingegaard était « heureux d'avoir réussi à rebondir » après la journée de la veille qu'il a qualifiée de « terrible » et où « les lumières se sont éteintes » pour lui. « Je ne sais pas pourquoi mais je n'étais pas à mon vrai niveau. Je continue à croire en moi et en mon potentiel. Il faut qu'on continue à tenter », a-t-il dit.

Auteur d'une belle montée avec son gigantesque casque rouge aérodynamique, le leader de la Visma s'est męme payé le luxe de doubler dans les cinquante derniers mètres Remco Evenepoel. Le Danois refuse d'abandonner malgré l'écart qui se creuse avec Pogacar.

Evenepoel complètement hagard

En vérité, on n'avait encore jamais vu le Belge aussi abattu qu'à Peyragudes, complètement hagard au point de ne pas savoir répondre à des questions basiques. Lui qui est en temps normal si volubile était incapable de se projeter sur l'étape du lendemain.

« J'étais comme vide. Une prestation très faible de ma part », a bredouillé le double champion olympique. Seulement 12e du chrono, le Belge conserve de justesse sa troisième place au général, à 7 minutes et 24 secondes de Pogacar, mais ne compte plus que six secondes d'avance sur l'Allemand Florian Lipowitz.

Pogacar vise d'autres victoires

Le voilà déjà à quatre victoires d'étape dans ce Tour, 21 au total, alors qu'il reste encore plusieurs arrivées au sommet qui lui font envie. Comme mardi au Mont Ventoux ou jeudi au col de la Loze, où il aura à chaque fois une revanche à prendre.

« Si l'opportunité se présente je la saisirai », a-t-il prévenu, expliquant qu'il était hors de question de commencer à laisser des victoires aux autres alors qu'il est « payé » par son équipe « pour gagner ». Interrogé pour savoir s'il se sentait intouchable, il a répondu : « non mais j'essaie de l'ętre. Après, personne n'est à l'abri d'un jour sans. En 2022 et 2023, j'ai vécu des moments difficiles sur le Tour où j'ai craqué. Ça peut se reproduire. »

Dernière journée pyrénéenne décisive

Kevin Vauquelin a lui terminé 11e et perdu une place au général, il est désormais 6e. « J'étais mort », a avoué le Français, une des révélations de ce Tour et toujours en découverte.

« J'ai limité la casse, il vaut mieux avoir une petite contre-perf maintenant que demain », a-t-il ajouté. La troisième et dernière journée dans les Pyrénées attend les coureurs samedi avec 4.950 mètres de dénivelé positif, où le Tourmalet, Aspin, Peyresourde et la montée finale de Luchon-Superbagnères offrent une nouvelle occasion à Pogacar de s'illustrer.

(AFP/Paris) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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