Madagascar : le président fuit le pays mais refuse de démissionner

upday.com 4 hours ago
Un soldat malgache échange un salut avec un civil lors des manifestations à Antananarivo (Image symbolique) (Photo by LUIS TATO/AFP via Getty Images) Getty Images

Madagascar traverse depuis plus de trois semaines sa pire crise politique en années, avec des manifestations massives ayant fait au moins 22 morts et une centaine de blessés selon les Nations unies. Le mouvement, initié par la Génération Z pour dénoncer les coupures d'eau et d'électricité, s'est transformé en rejet généralisé du pouvoir politique.

Face à l'escalade de violence, le président Andry Rajoelina a quitté subitement le pays via un avion militaire français. Il justifie son départ par une "tentative de meurtre" contre sa personne et refuse catégoriquement de démissionner, appelant au respect de la Constitution malgache.

Retournement militaire décisif

La mutinerie de l'unité militaire d'élite CAPSAT marque un tournant majeur dans la crise. Cette męme unité avait contribué à porter Rajoelina au pouvoir il y a 15 ans, mais s'est désormais rangée du côté des manifestants après avoir refusé les ordres de répression.

Ce ralliement militaire à la population a considérablement affaibli la position présidentielle. Comme le rapporte BFMTV, le président se trouve désormais isolé politiquement et militairement.

Impact international

La crise malgache commence à affecter les opérations internationales dans le pays. Air France a suspendu ses liaisons vers Madagascar, évaluant quotidiennement la situation sécuritaire pour protéger ses passagers et équipages selon BFMTV.

Cette suspension de vols illustre l'impact croissant de la crise politique sur la connectivité internationale de Madagascar. Les entreprises étrangères réévaluent leurs opérations face à l'instabilité persistante.

Paradoxe économique

Madagascar présente un paradoxe économique saisissant avec une croissance de 4,2% en 2024 selon les données officielles. Pourtant, trois Malgaches sur quatre vivent encore sous le seuil de pauvreté, alimentant la colère populaire.

Cette contradiction entre indicateurs macro-économiques et réalité sociale explique l'ampleur de la contestation. Au-delà des questions politiques, la population exprime sa frustration face au chômage élevé, à la corruption endémique et aux inégalités massives.

Sources utilisées : "BFMTV", "Nations unies", "Air France" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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