Altice France : restructuration de 8.6 milliards approuvée

upday.com 3 hours ago
Le plan de sauvegarde accélérée d'Altice France, qui comprend un accord de restructuration de la dette du groupe, a été approuvé par le tribunal lundi Emmanuel DUNAND

Le tribunal des activités économiques de Paris a approuvé lundi le plan de sauvegarde accélérée d'Altice France, maison mère de l'opérateur SFR. Cette décision valide l'accord de restructuration de la dette du groupe, selon une décision consultée par l'AFP.

Le tribunal n'a pas suivi les réquisitions du ministère public, qui avait demandé l'exclusion de trois filiales de l'entreprise dont SFR. Cette demande était soutenue par les syndicats du groupe.

Huit filiales désignées comme garants

Parmi les « garants » d'Altice France, le tribunal a désigné les huit filiales initialement mentionnées par l'accord de réduction de dette. Cette décision revęt une importance majeure pour le groupe du milliardaire Patrick Drahi.

Le dirigeant avait associé l'avenir de l'entreprise à la condition de voir sa dette réduite. « L'équation était simple : le succès de la négociation ou la fin de l'histoire », avait martelé la direction avant la décision du tribunal.

Restructuration record de 8,6 milliards

Lesté d'une lourde dette de 24,1 milliards d'euros, le groupe était parvenu à un accord de restructuration record avec ses créanciers. En échange d'un allègement de 8,6 milliards d'euros, ces derniers se voient notamment accorder 45 % des parts.

Selon le calendrier annoncé, la transaction devrait aboutir entre septembre et octobre. Cette opération constitue l'une des plus importantes restructurations de dette jamais réalisées en France.

Opposition syndicale à l'accord

Les syndicats avaient demandé au tribunal de refuser l'adoption totale du plan de sauvegarde accélérée. Ils réclamaient que certaines filiales soient exclues de l'accord de restructuration.

« Ces filiales-là ne sont pas endettées, n'ont jamais souscrit de crédit auprès des créanciers avec qui cet accord a été passé, mais c'est tout de męme nous qui sommes garants du remboursement de ces dettes », avait affirmé auprès de l'AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.

Craintes de démantèlement

Dans cette opération complexe, les salariés ont également dénoncé un « projet de démantèlement ». Ils craignent de voir les filiales finalement vendues et les emplois menacés, selon les élus du CSE.

Par la voix de son PDG, Arthur Dreyfuss, Altice France a néanmoins assuré qu'aucun processus de vente n'est en cours. Il a précisé qu'« aucune offre, pas męme indicative et sans valeur, n'a été reçue à date ».

(AFP/Paris) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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